
Ambitieuse, honnête, responsable : tels sont les maîtres-mots de la mode telle que la conçoivent Veronica D’Souza et Louise Van Hauen, respectivement CEO et Creative Director de Carcel, jeune marque danoise fondée en 2016. En proposant des produits en matériaux 100% naturels (la laine d’Alpaca par exemple), dessinés à Copenhague, mais fabriqués à la main dans une prison pour femme de Cusco au Pérou, Carcel veut faire la différence.

Une différence dans la vie de femmes parfois emprisonnées à tort, ou à la place de commanditaires masculins, et que l’obtention d’un salaire décent permet de faire sortir du cycle de la pauvreté. Chaque vêtement porte d’ailleurs le nom de celle qui l’a tissé, établissant une connexion forte, au-delà des frontières sociales comme géographiques, entre l’artisan et le consommateur.

Une différence aussi avec un univers de la mode parfois gaspilleur ou inconscient. En refusant la division en saisons et en ne proposant que de petites quantités immédiatement disponibles en ligne, Carcel respecte le rythme naturel de la production du vêtement et réduit au maximum son impact sur l’environnement.
Une différence sur le plan du style enfin, avec des designs intemporels et une qualité de laine rarement vue. Le but, selon Veronica D’Souza est clair : allier exigence sociale, environnementale, stylistique et qualitative, ou comme elle dit si bien elle-même : « offrir un produit qui résout un problème plutôt que d’en créer un ».

Carcel a accueilli journalistes, acheteurs et personnalités du monde de la mode lors de son lancement pour la Fashion Week de Copenhague, le 8 août 2017.

Images Courtesy of Carcel // text by Thomas Mondémé
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